La résonance est peut-être le principe le plus important de la guérison par le son. Dans un milieu animal, la guérison peut être décrite comme la fréquence de vibration qui est la plus naturelle à un organe ou à un système spécifique comme le cœur, le foie ou les poumons. Cette fréquence innée est connue comme la fréquence de résonance .

 

Toutes les cellules émettent des sons en conséquence de leurs processus métaboliques. Il y a une interaction entre les sons normalement émis par les cellules et ceux imposés par leur environnement, y compris ceux qui sont appliqués par des dispositifs de guérison par le son. Le principe de résonance se rapporte à l'absorption cellulaire des bruits de la guérison et/ou de leurs harmoniques. Dans la sonothérapie, les principes de résonance sont utilisés pour ré-harmoniser les cellules qui ont été (hypothétiquement) imprimées avec des fréquences perturbatrices. Ces empreintes gênantes ont peut-être été le résultat de substances toxiques, de traumatismes émotionnels, d'agents pathogènes, ou de l'exposition à long terme à la pollution sonore.

 

Une autre explication possible de la façon dont le son est capable de déclencher la réponse de guérison concerne les canaux ioniques cellulaires. Situé dans une membrane cellulaire, les canaux ioniques sont les moyens par lesquels la cellule reçoit sa "nourriture" et communique avec les cellules voisines. Dans les cellules dysfonctionnelles, il est admis que certains de ces canaux vitaux sont fermés, ce qui entraîne la sénescence cellulaire, donc, littéralement, la cellule dort. Dans cette hypothèse, le son ouvre les canaux fermés et soutient la cellule dans son fonctionnement normal et dans sa réplication.

 

Le Dr. James Gimzewski, de l'UCLA, en Californie, a adopté une approche révolutionnaire de l'étude de la fonction cellulaire. Il utilise un microscope atomique ainsi qu'une sorte de microphone super sensible, à l'écoute des sons émis par les cellules. L'objectif de cette nouvelle science, appelée sonocytologie, est la cartographie des pulsations de la membrane externe de la cellule. Elle identifie ainsi la chanson de la cellule. Le travail de Gimzewski a révélé que chaque cellule de notre corps a une signature sonore unique et «chante» à ses voisins. La sonocytologie est un outil de diagnostic potentiellement puissant pour identifier les sons des cellules saines par rapport à ceux de celles endommagées. Mais elle introduit une perspective encore plus excitante : la possibilité de jouer des sons destructeurs de cellules néfastes afin qu'elles implosent et soient détruites. Dans ce scénario, il n'y aurait pas de dommages collatéraux aux tissus environnants car les cellules saines ne seraient pas en résonance avec ces fréquences.

 

La sonothérapie peut offrir un des plus grands potentiels dans les soins non-invasifs. Dans les années à venir, nous allons certainement voir une prolifération des modalités de soin dans lesquelles le son est le principe directeur. Le son guérit la vie naturellement.

 

Il est maintenant largement admis que les interactions électromagnétiques sont fondamentales pour le bon fonctionnement des tissus biologiques. Or; il est important de retenir que tout électromagnétisme est créé comme une conséquence directe de collisions sonores. Le son est toujours le précurseur de l'électromagnétisme.

 

Le travail de Herbert Frohlich a prédit que réseaux moléculaires seraient extrêmement sensibles aux champs d'énergie électromagnétique de l'environnement. (Rappelons de nouveau que le son est toujours le précurseur de l'électromagnétisme.) Sa prédiction a été confirmée par un certain nombre de laboratoires et par ses travaux ultérieurs qui ont montré que les cellules partagent aussi des données via des transmissions électromagnétiques, un processus appelé ''cohérence'' par Frohlich. (Son travail a été confirmé plus tard par Callahan en 1975. Popp en 1981 et en 1992). Il est généralement admis que la cohérence biologique est le moyen par lequel le corps intègre des processus tels que la croissance, la réparation des blessures et la défense immunitaire.

 

D'autres recherches connexes (Weisenfield et Moss en 1995) concernent les émissions cellulaires de biophotons. Le bruit aléatoire intrinsèque, créé par l'activité des canaux ioniques membranaires, peut être entraîné par des champs électromagnétiques faibles entrants pour créer des signaux qui s'harmonisent avec la fréquence d'entrée. Cet effet est connu sous le nom résonance stochastique et peut avoir des effets positifs sur la fonction cellulaire.

 

Outre l'emploi de dispositifs de guérison par le son, la réponse de guérison peut être déclenchée par l'application de l'électromagnétisme à la partie du corps touchée. Il y a beaucoup de ces modalités en cours d'utilisation, y compris diathermie et micro-ondes diathermie.